Les étudiantes des universités féminines en Corée du Sud, notamment à l’université de Dongduk à Séoul, ont fermement rejeté la décision d’admettre des hommes dans certains programmes académiques, tels que le design et les arts du spectacle, affirmant que cette mesure met en péril leur environnement éducatif sécurisé. Elles ont scandé des slogans comme « Mieux vaut mourir que d’ouvrir nos portes », exprimant leur opposition à une décision prise sans consultation préalable.
De nombreuses étudiantes ont choisi ces universités précisément pour échapper aux menaces omniprésentes telles que le harcèlement et les crimes sexuels numériques, qui prolifèrent dans la société coréenne. Les experts estiment que ces manifestations traduisent une inquiétude profonde quant à la perte d’un espace protégé, essentiel pour leur éducation et leur bien-être.
Les étudiantes affirment que l’introduction de la mixité mettrait à mal leur sentiment de sécurité et soulignent que cette décision dépasse le cadre académique pour devenir une question de droits et de respect de leur intimité.