Des médias turcs ont indiqué que le leader du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Öcalan, actuellement emprisonné dans la prison d’Imrali en Turquie, pourrait appeler son parti et ses partisans à déposer les armes à la mi-février.
Selon le journal turc “Zaman”, une délégation du Parti démocratique des peuples (HDP) a rencontré Öcalan pour la deuxième fois dans la prison mercredi. Le journal s’attend à ce que cette déclaration officielle soit faite le 15 février prochain.
Le rapport indique que la rencontre a porté sur plusieurs sujets, notamment les discussions entre la délégation et les partis politiques tels que l’AKP (Parti de la justice et du développement), le MHP (Parti du mouvement nationaliste) et le CHP (Parti républicain du peuple). Les préoccupations exprimées par certaines forces politiques ont également été abordées. Selon le site “Medyascope”, la délégation kurde prévoit de consulter les représentants du gouvernement et des partis après son retour d’Imrali, et si aucune entrave ne se présente, une troisième rencontre avec Öcalan pourrait être organisée, où il est attendu qu’il appelle officiellement à la fin de la lutte armée du PKK.
La date du 15 février a une forte symbolique, coïncidant avec l’anniversaire de l’extradition d’Öcalan vers la Turquie. Le chef du MHP, Devlet Bahçeli, avait suggéré qu’Öcalan pourrait faire cette déclaration via le Parlement, mais des contraintes juridiques semblent favoriser une annonce depuis la prison d’Imrali.
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