Dans le cadre d’une trêve temporaire, Israël et le Hamas ont procédé à un échange de prisonniers et d’otages, suscitant des réactions controversées. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a vivement dénoncé les conditions de libération des détenus palestiniens, qui sont apparus menottés et portant un bracelet affichant un message menaçant. Ces images ont déclenché une vague d’indignation, particulièrement renforcée par des témoignages faisant état de violences et d’humiliations subies en détention.
Israël justifie ce traitement en qualifiant les détenus palestiniens d’« ennemis de l’État » jusqu’à leur libération complète. 183 prisonniers palestiniens ont été relâchés, dont 111 sans procès, tandis que huit otages israéliens ont été libérés dans une atmosphère chaotique. L’émotion suscitée par la libération d’Arbel Yehoud a poussé le Premier ministre Benjamin Netanyahu à suspendre temporairement le transfert des détenus palestiniens en guise de protestation.
Afin d’éviter de nouveaux troubles, les libérations suivantes ont été encadrées par le CICR dans un cadre plus organisé. D’ici mars, 12 otages vivants et 8 dépouilles devraient être restitués par le Hamas, parmi lesquels figure le dernier otage français, Ohad Yahalomi. Bien que cette trêve permette un allègement temporaire des souffrances, la stabilité reste fragile.
Les conditions de détention des prisonniers palestiniens continuent de préoccuper les ONG et plusieurs gouvernements. En Israël, l’opinion publique est divisée entre soulagement face à la libération des otages et crainte des répercussions politiques de cet échange. Bien que cette trêve ouvre la voie à d’éventuelles négociations, une paix durable semble encore lointaine et nécessitera des efforts diplomatiques soutenus.
Source : FranceTV Info
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