Les 54 pays africains sont tous concernés par la politique d’expulsion des migrants irréguliers mise en place par la nouvelle administration américaine sous la présidence de Donald Trump. Parmi eux, les ressortissants somaliens et mauritaniens se distinguent en occupant les premières places dans cette première vague d’expulsions au niveau africain.
Durant sa campagne électorale, Donald Trump avait promis une vaste opération de renvoi des migrants en situation irrégulière vers leurs pays d’origine. Une fois au pouvoir, il a rapidement traduit ses engagements en actes, en lançant des expulsions massives touchant des ressortissants de divers continents, y compris l’Europe (France, Belgique, Royaume-Uni), l’Asie (Japon, Chine, Inde, Russie), ainsi que l’Australie.
L’Afrique n’échappe pas à cette mesure, avec 41 886 Africains concernés selon la première liste établie par le Service de l’Immigration et des Douanes des États-Unis. Cette liste révèle des données surprenantes, notamment le nombre élevé de Somaliens et de Mauritaniens parmi les premiers à être expulsés.
Les Somaliens sont en tête avec 4 090 migrants devant quitter les États-Unis. La Somalie, plongée dans un conflit depuis plusieurs décennies, a vu un grand nombre de ses ressortissants fuir le pays en quête d’un avenir meilleur. Parmi eux, beaucoup ont trouvé refuge aux États-Unis, où certains ont obtenu le statut de réfugié ou d’asile politique, tandis que d’autres se retrouvent aujourd’hui dans la liste des expulsés.
Les Mauritaniens, quant à eux, figurent également en haut du classement des migrants africains concernés par cette première vague d’expulsion, une situation qui soulève des interrogations sur les critères appliqués et les conséquences humaines et sociales de ces retours forcés.
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