La capitale britannique, Londres, a été le théâtre d’un incident controversé ce jeudi, lorsqu’un homme a été violemment agressé après avoir brûlé un exemplaire du Coran devant le consulat turc dans le quartier de Knightsbridge.
Des vidéos diffusées sur la plateforme “X” montrent un individu portant un sac à dos, tenant un Coran en feu devant les barrières menant au consulat turc à Rutland Gardens. Peu après, un autre homme est intervenu avec colère, arrachant le livre sacré et éteignant les flammes avant de s’acharner sur l’auteur de l’autodafé en lui donnant des coups de pied et de poing. Il a ensuite sorti un couteau et tenté de le blesser.
D’après les rapports, les forces de police et les secours ont rapidement été dépêchés sur les lieux. L’homme ayant brûlé le Coran a par la suite revendiqué son acte sur “X”, expliquant qu’il protestait contre le président turc Recep Tayyip Erdoğan, qu’il accuse d’avoir transformé son pays en une “base pour les islamistes radicaux”. Il a également déclaré avoir voyagé jusqu’à Londres pour commettre cet acte en hommage à Salwan Momika, un Irakien récemment assassiné par balles alors qu’il était en direct sur “TikTok” depuis son domicile à Stockholm.
Le même individu a également publié d’autres vidéos où il montre l’incendie du Coran et le jet de ses pages dans les toilettes.
Dans un communiqué officiel, la police britannique a annoncé l’arrestation de l’assaillant pour possession d’une arme offensive et agression ayant causé des blessures graves. L’auteur de l’autodafé, quant à lui, a été transporté à l’hôpital après avoir été blessé au doigt.
Cet événement a déclenché un débat intense entre partisans et opposants, ravivant les tensions autour des questions de liberté d’expression et du respect des symboles religieux.
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