Le commandant du Corps des Gardiens de la Révolution iranienne, Hossein Salami, a révélé que l'Iran était informé des mouvements des militants en Syrie ces derniers mois et avait alerté les autorités syriennes. Il a affirmé que l'absence de volonté de résistance de l'ancienne direction syrienne était la principale cause des récents événements, soulignant qu'il n'est pas logique pour l'Iran de combattre à la place de l'armée syrienne.
Salami a précisé que les Gardiens de la Révolution ont été les derniers à quitter les lignes de résistance en Syrie. Le soutien à la résistance reste ouvert et diversifié, et la situation en Syrie pourrait évoluer progressivement.
Il a également affirmé que "le front de résistance" n'est pas limité géographiquement à l'Iran et que le Hezbollah demeure actif et puissant. La force de l'Iran n'a pas diminué, comme en témoignent certaines opérations militaires majeures récemment menées.
Lors d'une réunion avec le Parlement iranien, Salami a confirmé la fin de la présence militaire iranienne en Syrie, tout en soulignant que la puissance de l'Iran et de ses alliés reste intacte malgré ces changements.