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En l'espace d'une semaine, la Mauritanie a été témoin de trois crimes de viol qui ont déclenché une vague de colère populaire. À Rosso, dans la nuit du mardi 3 décembre, une famille a été attaquée par un inconnu qui a tenté de violer l'une de ses filles, blessant trois membres de la famille en tentant de s'échapper.
À Tamchekett, les habitants ont manifesté les 4 et 5 décembre, réclamant l'arrestation de cinq suspects accusés d'avoir violé et violemment agressé une femme. Les manifestants ont critiqué l'inaction des autorités sécuritaires et appelé à une justice rapide.
À Dar Naim, dans la nuit du 28 novembre, jour de l'Indépendance mauritanienne, une étudiante universitaire a été victime d'un viol collectif dans la maison familiale. La police a annoncé l'arrestation de trois mineurs impliqués, avec des preuves retrouvées, notamment le téléphone de la victime.
Ces crimes ont suscité des manifestations massives et des appels à des réformes pour renforcer la sécurité et garantir la justice, tandis que les écrivains et militants réclament des actions concrètes pour éviter la répétition de ces tragédies.
