Formation d’un courant politique par des personnalités mauritaniennes appelant à des “réformes radicales”

Des personnalités mauritaniennes, majoritairement basées à l’étranger, ont formé ce mercredi un courant politique nommé “La Majorité Silencieuse”, appelant à des “réformes radicales” et à une rupture avec “le mode de gouvernance hérité du passé”, en prévision des élections présidentielles prévues pour le milieu de l’année en cours. Le nouveau courant a lancé un appel intitulé “Avant qu’il ne soit trop tard”, prônant le renouvellement de l’offre politique loin du clientélisme et du discours populiste. Ce courant, se décrivant comme distant des régimes qui ont gouverné le pays ces dernières décennies, comprend des journalistes, des experts, des élus, des fonctionnaires et des activistes de la société civile. Il propose une vision pour un futur alternatif, sans exclure l’évolution vers une forme différente. Il réclame un “renouveau du contrat social, et la construction d’un État au service du citoyen et responsable”, et invite les Mauritaniens à se joindre à eux pour “formuler un plan d’action comme vision alternative pour l’avenir du pays”. Le courant critique le régime actuel en Mauritanie, le qualifiant d’incapable de réaliser le changement nécessaire au développement du pays. En conclusion de leur appel, ils exhortent à l’unification des efforts des réformateurs, indépendamment de leur camp politique, pour former un bloc critique capable de mener le changement souhaité, en mettant l’intérêt général au-dessus de toutes considérations. Ils annoncent également le lancement d’une pétition électronique pour permettre aux Mauritaniens désireux de rejoindre ce courant de participer à la formulation d’un projet alternatif.